Les flux financiers illicites désignent les mouvements transfrontaliers de fonds qui sont gagnés (corruption, contrebande...), transférés (fraude fiscale...) et/ou utilisés (financement du terrorisme...) de manière illégale.
Depuis des dizaines d’années, le FMI joue un rôle important dans les efforts qui sont déployés dans le monde entier pour lutter contre ces transferts opaques qui nuisent souvent à la stabilité. Le FMI s’inquiète aussi depuis un certain temps des flux qui ne sont pas illégaux au sens propre, mais qui sont associés à l’évasion fiscale.
Par nature, les flux financiers illicites et les flux associés à l’évasion fiscale sont difficiles à quantifier, compte tenu de l’illégalité et de l’opacité associées à certains de ces flux, de leur transfert à travers une frontière internationale et du manque de transparence des activités qui sont à leur origine. Bon nombre de ces flux sont générés par des activités qualifiées de crimes financiers en vertu du cadre de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT). Les tentatives d’évaluation des flux financiers illicites et des flux associés à l’évasion fiscale reposent sur des méthodes indirectes ; les estimations sont donc souvent approximatives, voire parfois incorrectes. Néanmoins, des preuves suggèrent que ces flux pourraient être conséquents.
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