Le conseil d’administration du FMI approuve un décaissement de 76 millions de dollars pour le Burundi au titre de la facilité de crédit rapide dans le cadre de la lutte contre la pandémie de COVID-19

le 25 octobre 2021

  • La pandémie de COVID-19 et la fermeture des frontières qui en a résulté ont causé un ralentissement de l’activité économique au Burundi qui menace de détériorer les niveaux de vie.
  • Afin de répondre aux besoins urgents de financement de la balance des paiements et du budget du Burundi, le FMI a approuvé une aide financière d’urgence équivalant à 76,2 millions de dollars au titre de la facilité de crédit rapide.
  • Cette aide financière soutiendra la mise en œuvre du plan de riposte du Burundi contre la COVID-19, afin de restreindre la transmission du virus et d’atténuer les effets macroéconomiques et sociaux de la pandémie.

Washington, le 25 octobre 2021 : Le conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a approuvé un décaissement de 53,9 millions de DTS (35 % de la quote-part, soit environ 76,2 millions de dollars) au titre de la facilité de crédit rapide (FCR). Cette aide financière d’urgence soutiendra la mise en œuvre du plan de riposte contre la COVID-19 du Burundi et contribuera à répondre aux besoins urgents de financement de la balance des paiements et du budget dus à la pandémie de COVID-19.

La pandémie de COVID-19 et la fermeture des frontières qui en a résulté ont entraîné un ralentissement brusque de l’activité économique, notamment dans le secteur des services. On estime que le PIB réel s’est contracté d’environ 1 % en 2020, et que la croissance devrait rester modérée en 2021. La pandémie a ajouté une pression sur le système de santé du Burundi, déjà fragile, et le ralentissement de l’activité économique menace de détériorer le niveau de vie des populations et de compromettre les progrès récents durement acquis.

Les autorités ont préparé un plan de riposte à la pandémie de COVID-19 pour limiter la propagation de la maladie et atténuer ses effets macroéconomiques et sociaux. Le décaissement au titre de la FCR soutiendra le plan de riposte et devrait aider à catalyser le soutien des autres partenaires au développement. Les autorités s’attachent à poursuivre des politiques économiques et financières appropriées pour faire face aux retombées de la pandémie. Elles se sont également engagées à préparer et à publier les rapports d’audit sur les dépenses liées à la COVID-19 et à collecter des informations sur les bénéficiaires effectifs des entreprises adjudicataires de contrats liés au plan de réponse à la COVID-19.

À l’issue de l’examen par le conseil d’administration, M. Mitsuhiro Furusawa, directeur général adjoint et président du conseil d’administration par intérim, a fait la déclaration suivante :

« La pandémie de COVID-19 et les fermetures de frontières qui lui sont liées ont entraîné un ralentissement économique et créé des besoins urgents de financement de la balance des paiements et du budget. Les autorités ont préparé un plan de riposte à la COVID-19 pour limiter la propagation du virus, atténuer son impact macroéconomique et soutenir la population vulnérable.

« L’assistance financière d’urgence du FMI au titre de la facilité de crédit rapide contribuera à soutenir le plan de riposte, à reconstituer les réserves et à susciter le soutien des donateurs. Un renforcement de la collaboration renouée avec le FMI et la communauté internationale dans son ensemble contribuerait à combler les déficits résiduels de financement et à soutenir les réformes et les objectifs à plus long terme.

« Il est important de garantir une forte transparence et une bonne gouvernance des dépenses liées à la COVID-19. Des mesures visant à renforcer la mobilisation des recettes intérieures contribueraient à créer un espace budgétaire pour les dépenses prioritaires et à préserver la viabilité de la dette. L’appui des donateurs sous forme de dons et de financements concessionnels reste essentiel.

« Des politiques monétaires et une réglementation accommodantes contribuent à soutenir l’économie. Les autorités ont fourni des liquidités au secteur financier et continuent de surveiller les vulnérabilités du secteur financier. Elles sont prêtes à recalibrer les politiques en fonction des conditions macroéconomiques et du secteur financier. Les autorités se sont engagées à se soumettre à une évaluation des sauvegardes.

« Le renforcement de la viabilité extérieure est une priorité importante. Cela nécessite un ensemble de mesures à plusieurs volets, axé sur l’amélioration de la gestion des taux de change et l’atténuation des distorsions sur le marché des changes. »

Pour de plus amples informations (en anglais) :

Suivi des prêts du FMI (Demande de financement d’urgence approuvée par le Conseil d’Administration du FMI)

Le Burundi et le FMI

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