Relations du FMI avec les organisations de la société civile
Depuis les réunions de printemps du FMI et de la Banque mondiale, qui se sont tenues en avril, l'allègement de la dette et d'autres questions se rapportant aux pays à faible revenu ont reçu une attention particulière de la part de la communauté internationale. Depuis que les ministres des finances du G-8 ont proposé, lors de leur réunion de juin à Londres, que le FMI, l'Association internationale de développement, et le Fonds africain de développement annulent leurs créances sur les pays qui ont atteint (ou vont atteindre) le point d'achèvement au titre de l'Initiative en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE), le FMI étudie les différents aspects stratégiques, juridiques et financiers de la proposition qui le concernent. Le Conseil d'administration du FMI s'est réuni au début d'août pour débattre de cette proposition et a demandé aux services du FMI de «réfléchir aux modalités envisageables pour mettre la proposition à exécution qui serviront de base à un débat plus approfondi du Conseil d'administration avant l'Assemblée annuelle».
L'Assemblée annuelle de 2005 se tiendra les 24 et 25 septembre à Washington, environ une semaine après le Sommet mondial des Nations Unies pour 2005. Comme à l'accoutumée, les services du FMI et de la Banque mondiale, ainsi que les organisations de la société civile (OSC) organiseront des séances de dialogue et d'information. On trouvera d'autres précisions à l'adresse suivante : http://www.worldbank.org/civilsociety (en anglais). Le site indique également la procédure à suivre pour demander une accréditation par l'intermédiaire du nouveau système d'inscription en ligne destiné aux OSC.
Ces dernières semaines, la situation extrêmement délicate du Niger, où la pénurie alimentaire a atteint un stade critique, a mobilisé l'attention de la planète. Il est réconfortant de voir l'aide internationale affluer, sous la forme de produits alimentaires, de médicaments et d'autres types d'assistance. Comme expliqué dans un article, le FMI se tient prêt à apporter sa contribution par tous les moyens à sa disposition. L'attention de la communauté internationale se tourne maintenant vers les pays limitrophes, qui ont été frappés par la même sécheresse et la même invasion de criquets-pèlerins que celles à l'origine de la pénurie alimentaire au Niger. Le FMI va également suivre de près l'évolution de la situation dans ces pays.
Enfin, un article sur la poursuite des efforts visant à élargir le dialogue du FMI avec les instances parlementaires des pays membres est également susceptible d'intéresser les OSC. Dans ce contexte, le FMI a récemment publié un projet de guide qui a pour ambition première d'aider les services du FMI à mener leur campagne de sensibilisation auprès des législateurs. Ce document, intitulé Guide for IMF Staff Outreach to Legislators (disponible en anglais sur le site http://0-www-imf-org.library.svsu.edu/external/np/exr/leg/eng/guide.htm) a fait l'objet d'une consultation publique jusqu'au 29 juillet 2005.
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Le Conseil d'administration examine la proposition d'allègement de la dette du G-8
Le 3 août, le Conseil d'administration du FMI a examiné de la proposition d'annulation de la dette des pays PPTE formulée par les ministres des finances du G-8 à leur réunion du 10 juin à Londres, et réitérée par les chefs d'État et de gouvernement au Sommet de Gleneagles le 8 juillet. Le Directeur général du FMI, M. Rodrigo de Rato, a publié la déclaration (en anglais) suivante à l'issue de la réunion :
«Les administrateurs ont réaffirmé la volonté du FMI de consentir un nouvel allègement de la dette dans le cadre de l'aide internationale aux pays à faible revenu, notamment à ses membres les plus pauvres et les plus endettés. Ils ont souligné que la proposition du G-8 pouvait faire considérablement avancer le processus d'allègement de la dette dans ces pays en apportant une aide complémentaire du FMI à leur balance des paiements, libérant ainsi les ressources qui leur sont nécessaires pour atteindre les objectifs du Millénaire pour le développement (OMD).
Les administrateurs ont noté que l'allègement de la dette, pour apporter des avantages réels à ses bénéficiaires, doit être défini et appliqué avec le plus grand soin. Ils ont unanimement reconnu qu'il importait de préserver : (i) la capacité du FMI à apporter une aide financière concessionnelle à ses pays-membres à faible revenu; et (ii) le principe d'uniformité de traitement, pour veiller à ce que le FMI traite équitablement tous ses pays-membres à faible revenu. Les services du FMI vont examiner d'éventuelles modalités d'application de la proposition qui serviront de base à un débat plus approfondi du Conseil d'administration avant l'Assemblée annuelle. Les administrateurs ont à nouveau affirmé que le FMI continuera de fonctionner selon les politiques et procédures en vigueur jusqu'à ce que la décision d'amender ces politiques soit prise aux majorités requises.
La réunion a suivi le premier échange de vues officiel du Conseil d'administration à propos de cette proposition, qui a eu lieu le 22 juin, et a donné aux administrateurs l'occasion d'examiner plus en détail ses implications financières, juridiques et stratégiques pour le FMI. Elle est également venue compléter le débat en cours au Conseil d'administration quant aux moyens de renforcer le rôle du FMI dans les pays à faible revenu, notamment par les voies suivantes : (i) l'établissement d'un mécanisme non financier d'appui aux stratégies dans ces pays; (ii) le financement de la poursuite des opérations de la Facilité pour la réduction de la pauvreté et la croissance; et (iii) l'établissement d'un dispositif pour aider les pays à faire face aux chocs exogènes.»
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Le FMI se porte au secours du Niger
Durant les dernières semaines, l'actualité mondiale a été dominée par les graves pénuries alimentaires qui affligent le Niger à la suite d'une combinaison de catastrophes naturelles—une sécheresse prolongée et une invasion de criquets migrateurs. Selon l'ONU, quelque 2,5 millions de personnes sont directement touchées par la crise, sur une population de 12 millions.
Les agences de l'ONU ont sollicité des dons pour un total de 57,6 millions de dollars. La réaction initiale a été lente, mais les secours arrivent déjà plus rapidement grâce à l'intense médiatisation de la crise.
Les secours sont assurés par la communauté internationale et, en particulier, les agences de l'ONU, la Banque mondiale et les ONG. Le FMI y participe en mobilisant, de concert avec les donateurs internationaux, un surcroît de ressources pour remédier aux pénuries alimentaires et soutenir le développement à long terme. En outre, le FMI collabore étroitement avec les autorités nigériennes sur divers dossiers connexes. Il les a encouragées à prendre toutes les mesures possibles pour répondre aux besoins immédiats, appuyant pleinement toutes les dépenses visant à atténuer la crise alimentaire et l'impact de la sécheresse.
Par ailleurs, le FMI s'est déclaré prêt à relever l'accès du Niger à son financement si les dons s'avèrent insuffisants. Une mission du FMI devrait se rendre au Niger vers la fin du mois pour évaluer l'évolution récente et aider le gouvernement à résoudre la crise alimentaire.
Réduire la dette et la pauvreté
Cette crise survient dans un pays déjà confronté à de nombreuses difficultés économiques. Le Niger, l'un des pays les plus pauvres d'Afrique, s'est attaché ces dernières années à répondre aux besoins de sa population. Depuis cinq ans, il a beaucoup progressé dans la stabilisation macroéconomique et la libéralisation économique. Reconnaissant ces efforts, la communauté internationale a accepté d'alléger sensiblement sa dette au point d'achèvement de l'Initiative PPTE, en avril 2004.
Les conseils du FMI au Niger sont largement inspirés d'une stratégie de réduction de la pauvreté (SRP) élaborée par les autorités en 2002 après consultation de la société civile. La SRP définit les priorités jugées cruciales pour stimuler la croissance et réduire la pauvreté. Elle vise en particulier à accroître les dépenses relatives au capital humain (en privilégiant l'accès des groupes vulnérables aux services sociaux) et à promouvoir le développement agricole. La SRP vise en outre à préserver la viabilité des finances publiques. Il s'agit de renforcer la mobilisation des recettes, d'améliorer la gestion des dépenses publiques et de consacrer un maximum de ressources à des projets en faveur des pauvres et de la croissance.
Depuis 2000, le FMI a alloué au Niger 88 millions de dollars au titre de la facilité pour la réduction de la pauvreté et pour la croissance (FRPC). Il lui a également accordé une assistance technique considérable, surtout en matière de gestion budgétaire. Le programme appuyé par le FMI traduit l'importance que la SRP attache à l'agriculture et souligne la nécessité pour le pays d'amortir l'impact des conditions climatiques défavorables en installant les systèmes d'irrigation dont il a tant besoin. Les autorités sont encouragées à élargir la base des recettes intérieures et à solliciter le concours supplémentaire des donateurs. Jusqu'ici, ce concours est relativement important, mais le Niger a besoin de ressources additionnelles pour se rapprocher des objectifs du Millénaire pour le développement, qui consistent à réduire de moitié les principaux indicateurs de la pauvreté à l'horizon 2015. S'adressant à la presse le 3 août, Thomas C. Dawson, directeur du Département des relations extérieures du FMI, a déclaré qu'en dépit de l'importance du développement à long terme, le principal défi pour la communauté internationale est de fournir «dans les meilleurs délais toute l'assistance possible» pour résorber la crise alimentaire. «Telle est notre intention», a-t-il ajouté.
Cet article est paru dans le Bulletin du FMI, 22 août 2005.
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Dans le cadre de ses efforts en vue d'élargir le dialogue avec les législateurs de ses pays membres, le FMI a récemment publié un projet de Guide (disponible en anglais sur le site http://0-www-imf-org.library.svsu.edu/external/np/exr/leg/eng/guide.htm) qui a fait l'objet d'une consultation publique jusqu'au 29 juillet 2005. Ce guide a pour ambition première d'aider les services du FMI dans leurs opérations de sensibilisation auprès des instances parlementaires.
La Direction et le Conseil d'administration du FMI ont indiqué qu'une forte priorité devait être donnée à la sensibilisation des législateurs. Il s'agit de les familiariser avec les questions macroéconomiques et la programmation financière de base, de leur expliquer les avis et les opérations du FMI, d'être à l'écoute de leurs points de vue et de leurs préoccupations et d'en dégager des enseignements.
Le guide se fonde sur l'expérience acquise à ce stade et sur les conclusions et recommandations du rapport de 2004 du groupe de travail du Conseil d'administration du FMI sur le renforcement du dialogue avec les membres des Parlements nationaux (voir le Bulletin pour la société civile de février 2004). Le rapport concluait que les actions de sensibilisation devraient être étendues pour mieux faire comprendre le travail du FMI. Le public a par ailleurs été invité à soumettre des observations à son sujet. Dans la foulée de cette consultation, le FMI a rédigé un projet de guide destiné à aider les services du FMI dans leurs efforts d'information des parlementaires.
Sensibilisation des parlementaires par le FMI
Le FMI mène diverses actions auprès des parlementaires.
- La Direction, les administrateurs et les services du FMI rencontrent les parlementaires à intervalles réguliers, lors de visites dans les pays membres, et lorsque ceux-ci se rendent au siège de l'institution à Washington.
- Le FMI organise un nombre grandissant de séminaires nationaux et régionauxà l'intention des parlementaires, par exemple en Tanzanie en octobre 2004 (voir le Bulletin du FMI, 15 novembre 2004), au Cambodge et à Timor Leste en mars 2005 (voir le Bulletin du FMI, 16 mai 2005), et pour sept pays d'Amérique centrale en mai 2005 (voir le Bulletin du FMI, 27 juin 2005).
- Le FMI organise depuis 1995, à l'Institut multilatéral de Vienne, des stages de formation destinés aux parlementaires des anciens pays en transition d'Europe centrale et orientale et d'Asie centrale
- Le FMI a également établi une relation étroite avec le Réseau parlementaire de la Banque mondiale; la Direction et les services du FMI participent à la conférence annuelle, aux manifestations régionales et aux visites sur le terrain (voir le Bulletin du FMI, 11 juillet 2005).
- Au plan international, le FMI travaille en coopération avec divers groupes et assiste aux réunions qu'ils organisent : l' Organisation mondiale de parlementaires contre la corruption (GOPAC); Parlementaires pour une action mondiale (PGA); le Centre parlementaire; l'Association parlementaire du Commonwealth (APC); et l'Union interparlementaire (UIP).
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Le 13 juillet, des représentants de l'organisation de la société civile Global Witness (GW) ont rencontré les services du Département Afrique (AFR) du FMI pour s'entretenir des travaux de l'institution en matière de transparence budgétaire. Le directeur adjoint du Département, Anupam Basu, les sous-directeurs Menachem Katz et Sanjeev Gupta, ainsi que Roger Nord, Chef de division chargé de l'Angola, du Gabon, de la Guinée et du Nigeria, ont participé à cette réunion.
GW était représenté par Patrick Alley, co-directeur, Sarah Wykes, responsable de la campagne pour le pétrole, Daryl Edwards, militant basé à Washington, et Emily Bild, chercheuse. Ceux-ci ont salué la parution récente du Guide sur la transparence des recettes des ressources naturelles (disponible en anglais sur le site du FMI, Guide on Resource Revenue Transparency), mais ont fait savoir qu'ils souhaiteraient que les Rapports sur l'observation des normes et des codes (RONC) (disponibles en anglais sur le site du FMI, Reports on the Observance of Standards and Codes) revêtent un caractère obligatoire, et non facultatif, pour les pays riches en ressources naturelles. Les services du FMI ont indiqué que la méthode en vigueur fonctionne bien, car elle met l'accent sur la définition de mesures de transparence par les pays eux-mêmes. Les représentants de GW ont déclaré attendre avec impatience les conclusions de l'examen des Normes et des codes qui doit avoir lieu prochainement et pour lequel ils ont déjà soumis des commentaires.
Tout en exprimant leur plein appui à l'Initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE) lancée par le Premier ministre britannique, Tony Blair, au Sommet mondial pour le développement durable, en septembre 2002, les services du FMI et les représentants de GW se sont dits préoccupés de ce que le simple fait d'y adhérer, sans en remplir les conditions, soit porté au crédit des pays. Les participants ont jugé d'un commun accord que l'initiative ne revêt tout son sens que si les pays satisfont à ses conditions.
Lors d'une autre réunion, GW a présenté un nouveau rapport, intitulé La paix sous tension : dangereux et illicite commerce de la cassitérite dans l'Est de la RDC, qui porte sur les allégations d'exploitation des ressources naturelles de la République démocratique du Congo (RDC) par plusieurs pays voisins. Les services du Département Afrique ont jugé cette analyse utile. Ils ont expliqué la nature des opérations du FMI en RDC et l'influence limitée que celui-ci peut exercer dans d'autres domaines, comme l'exploitation minière; ils ont cependant indiqué que c'était là un problème dont ils discutent avec les autorités. Les représentants de GW ont signalé qu'un autre rapport, sur le commerce des diamants, sera publié à la fin d'août. Les services du FMI ont accepté de poursuivre les échanges d'informations avec GW.
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Un forum (a forum) des Nations Unies s'est tenu à Genève les 21 et 22 juillet 2005 pour examiner le rôle de la responsabilisation dans les relations entre croissance économique, réduction de la pauvreté et droits de l'homme. Ce forum a été organisé par la Sous-Commission des Nations Unies de la promotion et la protection de droits de l'homme. Y ont participé des représentants de la Sous-Commission, du FMI, de la Banque mondiale, du Programme des Nations Unies pour le développement et de la société civile. Jean-Pierre Chauffour, représentant du FMI auprès de l'OMC, qui assure également la liaison avec les organismes de l'ONU basés à Genève, y était présent (il a également assisté au forum qui s'est tenu l'an dernier, voir le Bulletin pour la société civile, août 2004). J.-P. Chauffour a été invité à prononcer un exposé sur «la responsabilisation institutionnelle dans les politiques de croissance respectueuses des droits de l'homme : le point de vue du FMI (disponible en anglais sur le lien suivant : Institutional Accountability in Pro-Human Rights Growth Policies: the IMF Perspective) lors d'une réunion d'experts consacrée au thème «Croissance et responsabilisation».
Dans son allocution d'ouverture, le Haut-Commissaire des Nations Unies aux Droits de l'homme, Louise Arbour, a noté que la organisation de cette réunion montrait à elle seule que beaucoup reste à faire pour veiller à ce que les stratégies et politiques de réduction de la pauvreté aillent de pair avec la réalisation de tous les droits de l'homme. Elle a souligné que l'extrême pauvreté est une violation de la dignité humaine et, souvent, une violation des droits de l'homme. Il serait par conséquent utile d'intégrer à la mise en œuvre des ODM un angle de vue et une méthodologie privilégiant les droits de l'homme. Le Haut-Commissaire a lancé un appel pour que les organismes publics compétents soient tenus responsables de leurs échecs. Ils doivent faire en sorte que les SRP améliorent véritablement le niveau de vie des plus miséreux et des plus vulnérables. Pour combler le gouffre entre discours et réalité, M me Arbour a notamment plaidé pour que les pauvres se voient donner la possibilité de participer à l'élaboration, à l'exécution et au suivi des SRP. Ils devraient, au strict minimum, jouir du droit d'expression, du droit de réunion et d'association, du droit à l'information, et du droit d'accès à la justice.
Arjun Sengupta, spécialiste des droits de l'homme et de l'extrême pauvreté aux Nations Unies et ancien administrateur du FMI pour l'Inde, le Bangladesh, le Bhoutan et le Sri Lanka, a souligné que pour lutter efficacement contre le fléau de la pauvreté, le processus de croissance économique et de résorption de la pauvreté devait reposer sur des droits de l'homme exécutoires. Seule une stratégie fondée sur les droits et les institutions politiques, législatives et administratives compétentes peut assurer que les retombées favorables de ce processus bénéficient aux plus démunis et aux plus vulnérables. Il faudrait pour cela que les doléances des détenteurs de ces droits soient réglées au travers des systèmes judiciaires nationaux ou des mécanismes internationaux appropriés. À cet égard, A. Sengupta a proposé deux mesures : (1) l'ajout de protocoles facultatifs, mais contraignants, au Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels; et (2) l'accentuation de la pression exercée par les pairs au sein des forums internationaux compétents.
Jean-Pierre Chauffour a déclaré que, loin d'être incompatibles, le «cadre» du développement et celui des droits de l'homme pourraient, ensemble, favoriser considérablement la promotion de politiques de croissance respectueuses des droits de l'homme. Il existe en particulier des stratégies de croissance économique et de lutte contre la pauvreté fondées sur le développement et les droits de l'homme qui se renforcent mutuellement et sont intrinsèquement compatibles en ce qui concerne le rôle des États, des marchés, et des droits individuels. Cela étant, en attendant que les éléments centraux d'une telle stratégie de développement axée sur les droits de l'homme soient compris du plus grand nombre, les acteurs du développement (particuliers, associations, société civile, états, organismes internationaux) continueront de rendre compte à des organismes régis par des valeurs et des normes différentes voire, parfois, inconciliables. La quête d'une cohérence en matière de responsabilisation institutionnelle demeure donc hasardeuse.
Brian Ngo, économiste principal au bureau de la Banque mondiale à Paris, a présenté les principales conclusions du dernier examen conjoint Banque mondiale–FMI des Stratégies de réduction de la pauvreté (en anglais sur le lien Bank/Fund PRS review) et noté que deux des cinq sujets étudiés ont directement trait au thème du Forum, à savoir (1) l'utilisation des SRP comme cadre de responsabilisation; et (2) l'élargissement et l'approfondissement d'une participation effective. Il a souligné que la responsabilisation ne concerne pas uniquement l'offre, mais aussi la demande. Néanmoins, la demande de suivi est souvent faible, surtout à l'échelon national. Qui plus est, la responsabilisation est souvent axée sur les donateurs et les organismes multilatéraux, ce qui va à l'encontre des efforts destinés à renforcer la responsabilisation nationale.
Alors qu'il devait traiter des réussites et des limites de la participation de la société civile aux efforts visant à responsabiliser davantage les institutions publiques dans le cadre de la lutte contre la pauvreté, Rick Rowden, chargé des politiques à ActionAid USA, a profité de son intervention pour critiquer le FMI et ses politiques.
Les différents exposés ont laissé peu de temps à un véritable débat, et les participants ont regretté que de nombreux points n'aient pu faire l'objet de discussions plus approfondies.
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Comme annoncé dans différents Bulletins pour la société civile (mai 2004, août 2004, et février 2005), le FMI a officiellement mis en place un groupe de cinq experts chargé des analyses d'impact sur la pauvreté et la situation sociale (AIPS) à l'intérieur du Département des finances publiques (FAD). En juin, le responsable du groupe, Robert Gilligham, a participé à une réunion du réseau AIPS à Paris. La deuxième réunion du groupe consultatif extérieur du groupe AIPS du FMI a eu lieu en juillet.
Réunion du réseau AIPS
Le 15 juin, Robert Gillingham a participé à une réunion du réseau AIPS à Paris. Jennifer Bisping, du Département des relations extérieures du FMI, y a également assisté. Le réseau regroupe des institutions financières internationales, des donateurs bilatéraux et des organisations de la société civile désireux d'encourager l'utilisation d'AIPS dans la formulation et la mise en œuvre de stratégies de lutte contre la pauvreté.
La réunion avait pour objectifs : (1) d'échanger des informations sur les méthodes d'AIPS récemment appliquées et les enseignements dégagés de la réalisation de ces analyses; et (2) d'examiner l'éventualité d'une réunion AIPS de plus grande envergure, faisant appel à une plus vaste participation des pays bénéficiaires de manière à élargir le réseau et à favoriser le développement des capacités.
La séance du matin a essentiellement porté sur les leçons tirées de la pratique des AIPS, avec des communications de la Banque mondiale, du FMI, de l'organisme allemand de coopération pour le développement, la Gesellshaft für Technische Zusammenarbeit, et du Ministère britannique pour le développement international. Dans son exposé, R. Gillingham a brossé la synthèse des activités du groupe AIPS, analysé les enseignements dégagés et les prochaines étapes à envisager. Il a souligné l'étroite coopération du groupe avec les départements spécialisés du FMI — et la priorité qu'il accorde aux pays et aux questions où les AIPS peuvent contribuer à l'élaboration de programmes — ainsi que les efforts qu'il a déployés pour accroître ses ressources en renforçant les capacités à l'intérieur des départements en question. R. Gillingham a indiqué que le groupe, conscient des nombreux aspects de la pauvreté, a abordé le problème dans une large perspective et cherche à recueillir des informations auprès de tout un éventail de participants aux travaux du FMI dans les différents pays. Il a également souligné que les analyses effectuées ont contribué à l'élaboration des programmes du FMI.
C'est Lucy Hayes, d'Eurodad, qui a prononcé la principale communication des OSC portant sur «Les points de vue de la société civile sur la pratique des AISP». Elle s'est inquiétée de l'insuffisance du renforcement des capacités d'AIPS dans les pays en développement, de l'étroitesse de leur point de vue économique, de l'absence de participation locale au processus et du manque de transparence des dernières AIPS. Les services du FMI et de la Banque mondiale se sont efforcés de mettre ces préoccupations en perspective — en indiquant notamment que les attentes en matière de renforcement des capacités d'AIPS sont peut-être trop fortes. Ils ont noté que certains des travaux mentionnés dans l'exposé sont inachevés, et qu'il est donc trop tôt pour tirer des conclusions. Ils ont aussi relevé que la publication des conclusions de certaines analyses pose problème. Les deux institutions souhaiteraient assurer une vaste diffusion à leurs études, mais elles sont tenues de respecter les procédures visant à protéger les intérêts des pays membres.
Réunion du groupe consultatif AIPS
La deuxième réunion du groupe consultatif extérieur du groupe AIPS du FMI a eu lieu le 11 juillet. Le groupe s'est penché sur trois grandes questions : (1) les missions AIPS et les autres études à l'échelon des pays; (2) la préparation de notes d'orientation et de séminaires s'y rattachant pour les économistes du FMI; (3) les contacts avec l'extérieur. Le groupe consultatif a jugé d'un commun accord que les travaux réalisés à ce jour ont effectivement favorisé l'intégration des AIPS dans l'élaboration des programmes financés par le FMI, ce qui est l'objectif établi du groupe AIPS. Il a néanmoins recommandé des mesures susceptibles d'élargir la portée de ces travaux et d'accroître leur efficacité. Il s'agit notamment de faire une plus grande place : (1) aux aspects sociaux de la pauvreté; (2) au cadre macroéconomique global des mesures des programmes qu'il analyse; (3) aux réactions politiques et sociales des ménages confrontés à la pauvreté; (4) à l'économie politique des réformes; et (5) aux effets des réformes sur le marché du travail. Le groupe AIPS a déjà étudié certains de ces thèmes; il va développer ses travaux dans ces domaines, dans les limites des ressources disponibles.
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Visites de projets de développement en Afrique
À l'occasion de récents voyages en Afrique qui ont donné priorité aux entretiens avec les autorités gouvernementales et financières, le Directeur général du FMI, M. Rodrigo de Rato, le Première Directrice générale adjointe, M me Anne Krueger, et le Directeur général adjoint, M. Takatoshi Kato, ont également visité des projets de développement. Au cours de ces visites, ils ont fait des donations au titre du Programme d'action civique (Civic Program), qui répond à des besoins humanitaires particuliers, et qui est distinct de l'aide financière du FMI au programmes des pays membres.
Dans chacun des quatre pays (Bénin, Tchad, Niger et Nigeria) où il s'est rendu entre les 17 et 20 mai, M. de Rato a rencontré des organisations de la société civile. Au Bénin, il a rendu visite à l'Institut des Filles de Marie Auxiliatrice, qui offre un abri, de la nourriture, une éducation et des soins médicaux aux jeunes filles qui ont échappé au trafic de personnes, à l'esclavage, ou à d'autres violences graves. L'institut est venu en aide à plus de 520 jeunes filles depuis 2001. M. de Rato a remis à l'institut un don de 5.000 dollars EU au titre du Programme d'action civique du FMI. Il était accompagné par le Ministre béninois de l'éducation.
Dans un village des environs de Niamey (Niger), le Directeur général a rendu visite au Projet d'élevage laitier pour les femmes, une ONG (la Coordination des Organisations non Gouvernementales et Associations Féminines Nigériennes) de femmes qui élèvent des vaches à lait. Sous le regard des enfants, les dirigeants du village ont expliqué à M. de Rato que les vaches avaient été achetées à l'aide d'un microfinancement de l'État, rendu possible par l'allégement de dette accordé au titre de l'initiative conjointe du FMI et de la Banque mondiale en faveur des pays pauvres très endettés (initiative PPTE). La production laitière fournit aux femmes une source de revenu pour leurs familles et les moyens de rembourser le prêt. M. de Rato a annoncé aux participants au projet que le FMI ferait don de dix vaches aux femmes dans le cadre de son Programme d'action civique. Il était accompagné des ministres des finances, de l'éducation et de la santé.
Au Tchad, M. de Rato a remis un don de 5.000 dollars E.U. au titre du Programme d'action civique au Camp d'Oure Cassoni, à proximité de la frontière soudanaise, qui accueille les réfugiés du Darfour. La visite du centre communautaire et du centre sanitaire du camp a fait ressortir les effets néfastes des conflits sur le bien-être économique, et mis en évidence le travail considérable que le FMI effectue en collaboration avec les pays en conflit et sortant d'un conflit. Au Nigeria, M. de Rato a remis un don de 5.000 dollars EU, au titre du Programme d'action civique, au Wongoje Training and Rehabilitation Centre for Destitutes, un centre de formation pour les sans-abri. Il était accompagné du Ministre du territoire de la capitale fédérale.
Lors d'un voyage à Madagascar au début de juin, la Directrice générale adjointe, M me Krueger, a visité le projet social Conseil de Développement d'Andohatapenaka à Antananarive (Andohatapenaka est un quartier de la capitale, Antananarive). Ce projet offre différents services aux enfants et adultes des quartiers les plus pauvres de la ville : scolarisation, formation professionnelle de base, services sanitaires, prénataux et pédiatriques de base. M me Krueger a remis un don de 5.000 dollars EU au projet, au titre du Programme d'action civique du FMI.
M. Kato, Directeur général adjoint, a visité un institut de recherche de santé et une coopérative bananière, la Cooperative Eduardo Mondlane, au Mozambique, et un orphelinat qui recueille les enfants victimes du VIH/sida en Zambie durant le voyage qu'il a effectué du 24 au 29 juillet dans ces deux pays. Le Centro de Investigação de Sáude de Manhiça offre un exemple de partenariat entre le secteur public et le secteur privé qui a permis de conduire des recherches innovantes sur les problèmes sanitaires les plus urgents de la région. À l'autre extrémité, la Cooperativa de Bananas Eduardo Mondlane montre comment des femmes pauvres s'organisent pour se lancer dans des activités commerciales génératrices de revenu. La coopérative a été créée en 1976 et assure un travail viable à 91 agriculteurs qui cultivent des bananes et des légumes et élèvent des volailles. Le Kwasha Mukwenu Women's Group,qui dirige l'orphelinat pour les enfants victimes du VIH/sida, offre de la nourriture, des vêtements, des formations, une éducation primaire et secondaire, des soins parentaux et une aide psychologique à plus de 2.000 orphelins et autres enfants vulnérables atteints du VIH/Sida. M. Kato a remis un don de 5.000 dollars EU à chaque projet, au titre du Programme d'action civique du FMI.
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Peter Fallon, Chef de division adjoint au Département de l'élaboration et de l'examen des politiques (PDR), a participé à la conférence des porte-parole des syndicats le 13 mai. Le débat a porté sur les grands problèmes auxquels sont actuellement confrontées les institutions financières internationales (IFI), comme l'allègement de la dette et l'application des documents de stratégie pour la réduction de la pauvreté (DSRP). Les discussions ont également mis en relief la démarche du FMI, qui adapte son approche des questions relatives au travail à différents pays.
Le 17 mai, William Allan, Chef de section au Département des finances publiques, a participé a une discussion d'experts sur le thème : «Comment remédier à la malédiction des ressources naturelles dans les sociétés autocratiques : modifier les normes mondiales sur la diffusion des recettes dégagées des ressources naturelles», parrainée par l'Open Society, l'IRIS Center, un centre consultatif et de recherche attaché au Département de l'économie de l'Université du Maryland, et le Democracy Coalition Project. Participaient également à la discussion Corinna Gilfillan, responsable de campagne à Global Witness, et Nicholas Cotts, directeur d'unité à la Newmount Mining Company. Les experts ont mis en évidence la relation entre les gouvernements autocratiques, le contrôle des recettes des ressources naturelles par l'administration centrale, la corruption et le sous-développement, et ont dressé un bilan des progrès accomplis dans la mise en place de normes relatives à la divulgation des recettes provenant des ressources naturelles.
Le rôle du FMI dans les pays à faible revenu a été le thème central d'un entretien qui a eu lieu le 26 mai entre la directrice d'Oxfam Grande-Bretagne, Barbara Stocking, et le Directeur général du FMI, M. Rodrigo de Rato. C'était la première fois que M me Stocking rencontrait ce dernier, après s'être entretenue à deux reprises, en 2001 et 2003, avec son prédécesseur, M. Horst Köhler. La discussion a notamment porté sur l'action du FMI pour aider les pays pauvres à absorber le surcroît d'aide. M. de Rato a convenu qu'il est impératif d'accroître la capacité d'absorption des ressources de nombreux pays à faible revenu et a noté que le FMI multiplie les efforts dans ce domaine, point sur lequel Mark Allen, directeur du Département de l'élaboration et de l'examen des politiques, a insisté; il a précisé que l'examen de l'élaboration des programmes de la Facilité pour la réduction de la pauvreté et la croissance (en cours) porte tout particulièrement sur les obstacles auxquels les gouvernements et le FMI sont confrontés pour préparer l'arrivée de suppléments d'aide. Benedicte Christensen, Directrice adjointe du Département Afrique, a expliqué que les rapports des services du FMI portant sur les pays africains établissent de plus en plus souvent des prévisions qui tiennent compte d'une augmentation de l'aide. Cette méthode a déjà été appliquée au cas de l'Éthiopie, et le sera prochainement à celui de Madagascar. M. de Rato a également noté que les pays donateurs doivent harmoniser leurs apports d'aide et diminuer la charge qu'ils font peser sur les pays bénéficiaires.
Une conférence internationale a eu lieu à Montréal sur le thème : «La démocratie mondiale : visions et stratégies de la société civile». La conférence, qui s'est déroulée du 29 au 31 mai, a été organisée par le Forum international de Montréal, «une alliance mondiale d'individus et d'organisations ayant pour but d'accroître l'influence de la société civile sur les Nations Unies et le système multilatéral». La conférence a réuni des OSC, des mouvements sociaux, des bailleurs de fonds, des universitaires et des organismes des Nations Unies. Le FMI était représenté par Simonetta Nardin, du Département des relations extérieures (EXR). La conférence, à laquelle des membres des services des départements des relations extérieures et de l'élaboration et de l'examen des politiques avaient assisté en octobre 2002, (voir le Bulletin pour la société civile, janvier 2003), offre au FMI une occasion unique de rencontrer les OSC et, cette année en particulier, d'évoquer des problèmes importants tels que la réforme des Nations Unies et la gouvernance économique mondiale. S. Nardin a été invitée à participer à un débat sur «l'influence croissante des acteurs internationaux sur la gouvernance régionale et locale : le point de vue du FMI». Elle a déclaré que les OSC pouvaient tirer profit de l'attention croissante désormais accordée à l'amélioration de la transparence et de la gouvernance dans la plupart des programmes du FMI susceptibles d'avoir des effets favorables dans des domaines tels que les droits de l'homme et la règle de droit.
Simonetta Nardin, du Département des relations extérieures, a assisté à la session annuelle de l'InterAction Forum, qui s'est tenue du 1 er au 3 juin, et était consacrée «Aide et développement : avancer sur la voie des ODM et des autres engagements mondiaux». Le forum avait pour objectif de poursuivre le débat concernant l'aide accordée par les donateurs pour réaliser les ODM.
Le 7 juin, Robin Robison, Alison Prout, et Martin Watson, de Quaker Peace and Social Witness, Nestor Avendano, de Consultores para el Desarollo Empresarial (COPADES), OSC basée à Managua, et Tom Loudon, du Don Quixote Center, ont rencontré les membres de la mission Nicaragua pour discuter des évolutions économiques récentes dans ce pays.
Le 7 juin, Andy Berg, Chef de division au Département de l'élaboration et de l'examen des politiques, Ross Leckow, conseiller juridique assistant au Département juridique, Luis Breuer, Chef de division adjoint au Département Hémisphère occidental, et Simonetta Nardin, du Département des relations extérieures, ont organisé au FMI un séminaire pour l'Académie des droits de l'homme de American University. Les experts ont présenté un bref exposé couvrant le rôle du FMI dans la lutte contre la pauvreté, la politique de transparence et les perspectives juridiques en Amérique latine.
Dans le cadre des efforts visant à améliorer le dialogue entre les organisations civiles et internationales, Jennifer Bisping, du Département des relations extérieures, a participé à la réunion annuelle des services de liaison des ONG/OSC du système des Nations Unies qui s'est tenue à Paris les 16 et 17 juin. Les débats avaient pour objet de permettre un échange sur les pratiques optimales entre les représentants des Nations Unies afin de renforcer le dialogue de la société civile avec les organisations multilatérales.
Les 23 et 24 juin, Sofia Soromenho-Ramos, du Département des relations extérieures, a participé aux auditions informelles de l'Assemblée générale des Nations Unies avec les ONG, les OSC et le secteur privé. Ces débats ont permis aux différents groupes de faire directement connaître leur position aux États membres en prévision du Sommet mondial des Nations Unies, qui aura lieu du 14 au 16 septembre 2005. Les exposés des représentants des OSC ont porté sur le rapport du Secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, Dans une liberté plus grande, qui traite de la réforme de l'organisation, et sur la stratégie, la transparence et la responsabilisation des IFI. Les OSC se sont employées à faire reconnaître l'intérêt des questions associées à l'annulation de la dette, aux stratégies de lutte contre la pauvreté et à la libéralisation des échanges. Les auditions organisées par l'Assemblée générale à l'intention des OSC pourraient avoir lieu chaque année.
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- L'Assemblée annuelle de 2005,qui réunit les Conseils des gouverneurs du FMI et du Groupe de la Banque mondiale pour examiner et passer en revue les travaux de leurs institutions respectives, aura lieu les 24 et 25 septembre, au siège des deux institutions à Washington. De nombreux séminaires sont organisés au cours de la semaine précédant l'Assemblée, notamment des séances de dialogue avec la société civile. Cette année, les OSC pourront participer à titre gracieux au programme des séminaires (disponible en anglais sur le site de la Banque mondiale), qui a pour ambition de favoriser le dialogue entre les OSC, le secteur privé, les représentants des gouvernements et les hauts responsables de la Banque mondiale et du FMI. Elles doivent obtenir une accréditation pour y assister. La procédure d'accréditation a débuté le 25 juillet, et prendra fin le 5 septembre. Les OSC peuvent accéder au nouveau système d'inscription en ligne à l'adresse suivante : http://www.worldbank.org/civilsociety (en anglais), où elles trouveront toutes les informations nécessaires à cet égard.
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Allocutions
- Remarks at the IMF Seminar for Legislators of Central America, allocution prononcée par M. AgustínCarstens, Directeur général adjoint, San José (Costa Rica), 19–20 mai 2005.
- Capacity Building in Africa and the IMF's Role, discours prononcé par M. Rodrigo de Rato, Directeur général, Abuja, Nigeria, 17 mai 2005.
- Opening Remarks at the ECLAC-IMF Round Table Seminar on Building Prosperity in Latin America and the Caribbean: Macroeconomic and Reform Priorities, allocution d'ouverture prononcée par M. Rodrigo de Rato, Directeur général, Santiago (Chili), 30 mai 2005.
- The Time is Always Ripe: Rushing Ahead with Economic Reform in Africa,discours prononcé par M me Anne O. Krueger, Première Directrice générale adjointe, Afrique du Sud, 9 juin 2005.
- Déséquilibres mondiaux et la pauvreté — Défis pour l'économie mondiale, allocution prononcée par M. Rodrigo de Rato, Directeur général, Ottawa (Canada), 20 juin 2005.
- United Nations Address to the High-level Dialogue on Financing for Development discours prononcé par M. Agustín Carstens, Directeur général adjoint, New York, 27 juin 2005.
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Publications
- Does Foreign Aid Reduce Poverty? Empirical Evidence from Nongovernmental and Bilateral Aid par Nadia Masud et Boriana Yontcheva, Institut du FMI, Document de travail n° 05/100.
- Can Debt Relief Boost Growth in Poor Countries? Par Benedict J. Clements, Département Hémisphère occidental, Rina Bhattacharya, Département Afrique, Dossiers économiques, n° 34.
- What Undermines Aid's Impact on Growth? Par Raghuram Rajan, Département des études, et Arvind Subramanian, Université de Chicago, Document de travail n° 05/126.
- Aid and Growth: What Does the Cross-Country Evidence Really Show? Par Raghuram Rajan, et Arvind Subramanian, Université de Chicago, Document de travail n° 05/127.
- Financial Reform: What Shakes It? What Shapes It? par Abdul Abiad et Ashoka Mody, Département Europe, Dossiers économiques n° 35.
- Crouching Tiger, Hidden Dragon: What are the Consequences of China's WTO Entry for India's Trade, par Valerie Cerra, Sandra A. Rivera, et Sweta Chaman Saxena, Institut du FMI, Document de travail n° 05/101.
- Tax Revenue and (or?) Trade Liberalization, par Thomas Baunsgaard, Département Afrique, Michael Keen, Département des finances publiques, Document de travail n° 05/112.
- International Risk Sharing and Currency Unions: The CFA Zones, par Etienne B. Yehoue, Institut du FMI, Document de travail n° 05/95.
- Global Integration and Regional Cooperation - Chapter 8: The Political Economy of Implementing Pro-Growth and Anti-Poverty Policy Strategies in Central America par Luis Breuer et Arturo Cruz, Département Hémisphère occidental, Étude spéciale n° 243.
- Does the World Need a Universal Financial Institution?, par James M. Boughton, Département de l'élaboration et de l'examen des politiques, Document de travail n° 05/116.
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