(Photo : Gopixa/iStock par Getty Images) (Photo : Gopixa/iStock par Getty Images)

L’économie mondiale en cinq graphiques

Gita Gopinath, Gian Maria Milesi-Ferretti et Malhar Nabar

Cette année, la croissance mondiale a été la plus lente depuis la crise financière mondiale d’il y a 10 ans, en raison de facteurs communs ou spécifiques aux pays.

La hausse des obstacles au commerce et l’incertitude qui s’y rattache ont érodé la confiance des entreprises et nui à l’activité mondiale. Dans certains cas (pays avancés et Chine), cette évolution a amplifié des ralentissements cycliques et structurels déjà en cours.

D’autres pressions ont émané de faiblesses propres aux pays. C’est notamment le cas de grands pays émergents tels que le Brésil, l’Inde, le Mexique et la Russie. L’aggravation des tensions macroéconomiques liées au resserrement des conditions financières (Argentine), des tensions géopolitiques (Iran) et des troubles sociaux (Venezuela, Libye, Yémen) a davantage assombri ce tableau.

Face à une incertitude économique croissante, les entreprises sont devenues réticentes à entreprendre des dépenses à long terme et les achats mondiaux de machines et d’équipements ont ralenti. La demande de biens durables des ménages a également fléchi, malgré son rebond du deuxième trimestre de 2019. Cette situation est particulièrement visible dans le secteur de l’automobile, où des changements de réglementation, de nouvelles normes d’émission et, potentiellement, la tendance au covoiturage, ont plombé les ventes dans plusieurs pays.

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